Faite le point sur votre situation actuel et découvrez si, comme 11 millions de personnes, vous êtes aidant
Accompagner un parent, un enfant, un ami ou un collègue est un geste puissant qui va bien au-delà de la simple bienveillance. C’est un véritable acte d’aidance, une force discrète mais essentielle qui transforme des vies au quotidien. Vous êtes bien plus qu’un soutien : vous êtes un pilier, une inspiration, une source précieuse de réconfort et d’élan. Chaque geste compte et fait la différence !
Un tiers des aidants ne se reconnaît pas comme tel. Et c’est compréhensible : quand on consacre son temps et son énergie à un proche, il est difficile d’admettre ce rôle, parfois au détriment de soi-même. Pourtant, se reconnaître comme aidant, c’est aussi s’ouvrir à un accompagnement précieux.
L’aidant, c’est peut-être moi, en 3 questions, je fais le point :
Réponse
Vous êtes aidant
Un aidant est une personne qui soutient un proche en perte d’autonomie, à titre non professionnel, pour les gestes du quotidien. Cette aide, ponctuelle ou régulière, peut prendre différentes formes selon les besoins liés à l’âge, à la maladie ou au handicap.
Grâce à l’échelle de l’aidant
Pierre consacre du temps et de l’énergie à accompagner un proche en perte d’autonomie. Comme un quart des Français, il est un aidant. Et vous, faites-vous partie de ceux qui jouent ce rôle essentiel au quotidien ? Ou en êtes-vous dans ce rôle ?
Grâce à l’Echelle de l’aidant, prenez quelques minutes pour prendre conscience de votre investissement auprès de personne que vous aidez. L’Echelle se divise en 3 niveaux du vert au rouge. Demandez-vous en toute objectivité, quelle situation vous représente dans votre quotidien.
Je prends toujours le temps de profiter de mon entourage, que ce soit avec mes amis, ma famille ou mes collègues.
Mon rythme et mes habitudes de travail n’ont pas changé
Je continue à profiter de mes sorties, loisirs et passions.
Je ne ressens pas de stress ou de fatigue particulière
Je prends soin de moi et de ma santé
Je peux compter sur mon entourage et sur des aides extérieures pour m'apporter de l'aide
L’aide que j’apporte à mon proche est raisonnablement intégrée dans mon quotidien. Je sais que je peux accéder à de l’aide si j’en ressens le besoin.
Il m’arrive de devoir aménager mon temps de travail pour m’occuper de mon proche
Je culpabilise de laisser mon proche à une tierce personne
J’annule parfois des sorties et il m’est plus difficile de voir mes amis
Je me sens parfois fatigué physiquement et moralement
Il m’arrive de manquer de patience avec mon proche
L’aide que j’apporte à mon proche commence à avoir un impact sur ma santé et ma qualité de vie. Je dois rester vigilant.e, il faut que je prenne du temps pour moi.
Je me mets plus facilement en colère
Je néglige mon suivi médical et reporte fréquemment mes rendez-vous de santé
J’ai dû limiter mon implication professionnelle
Je vois mes amis moins souvent qu’avant
L'aide que j'apporte à mon proche occupe de plus en plus mon quotidien.
Je n’arrive pas à confier mon proche à une tierce personne, je sens que je suis le seul à pouvoir m’en occuper
L’aide que j’apporte m’épuise. Il est urgent que je prenne soin de moi, je dois me protéger et me ressourcer.